La Chaire Économie de Défense et l’IRSEM ont conjointement organisé une journée d’étude sur le thème « Economics, Security and Politics ». Cette journée a été particulièrement riche, autant par la qualité des interventions que par les échanges qui ont eu lieu. Une trentaine de personnes étaient présentes lors de cette journée.

(Photo illustration: IRSEM)
Élie Baranets (IRSEM, Ecole Polytechnique), a présenté son livre “Comment perdre une guerre – Une théorie du contournement démocratique” publié aux éditions CNRS.

Puis, Stergios Skaperdas (University of California, Irvine) a présenté son travail de recherche portant sur le lien entre les interventions militaires et les conflits civils. Enfin, Alessandro Riboni (École Polytechnique, CREST) a discuté des liens entre guerre, capacité de l’État à lever un impôt et la construction de l’identité nationale.

Margit Bussman (University of Greifswald) a exposé, en début d’après-midi, son travail de recherche posant la question – appliquée à la France – de la relation entre les interventions militaires et les problèmes économiques. Précisément si le deuxième pouvait être une explication du premier : elle trouve une absence de causalité.

(Photo illustration: IRSEM)
Béatrice Boulu-Reshef (University Paris 1, CES) a présenté une étude en économie expérimentale sur l’importance de la distance sociale entre les membres d’un groupe (ou d’une société) vis-à-vis de la présence de conflits au sein même de ce groupe ou d’un groupe extérieur.
Pour conclure cette journée d’étude, Marion Mercier (University Paris Dauphine, LEDa) a exposé son travail sur l’effet de la migration sur les conflits au sein des pays de départ.